Vaincre la procrastination

La procrastination est un problème courant de nos jours, que ce soit dans les études, le travail ou les projets personnels. Vous avez peut-être quelques projets à réaliser demain, ou vous avez élaboré un plan détaillé pour l'avenir. Mais il semble que vous ayez souvent quelques raisons qui poussent votre cerveau à passer en mode "pause". Oui, vous avez des problèmes avec votre habitude de procrastination. Et pour améliorer cela, vous devez connaître les causes exactes pour lesquelles nous avons tendance à remettre à plus tard certains de nos projets ou plans.

Il existe de nombreuses causes à la procrastination, mais deux acteurs principaux ont un impact majeur sur cette habitude : l’amygdale et la dopamine.

1. L’amygdale est une partie du système limbique du cerveau, jouant un rôle important dans le traitement des émotions, en particulier celles liées à la peur et à l’anxiété. Face à une tâche stressante ou anxiogène (comme un gros projet ou une tâche difficile), l’amygdale peut détecter un danger potentiel, déclenchant la réaction de "lutte ou fuite". Cette réaction pousse à éviter la tâche, conduisant à la procrastination pour réduire temporairement le stress et éviter les émotions négatives.

2. La dopamine est un neurotransmetteur important, jouant un rôle dans la régulation du système de récompense du cerveau et le sentiment de satisfaction. Elle influence la motivation et la façon dont les gens recherchent la récompense. Les gens ont tendance à rechercher des récompenses à court terme plutôt que de travailler patiemment pour obtenir des récompenses à long terme. Cela est lié à un processus appelé "actualisation temporelle" – sous-estimer la valeur des récompenses futures.

Lorsque la dopamine est activée, les gens sont facilement accros aux activités de "récompense immédiate", comme naviguer sur les réseaux sociaux, regarder la télévision ou jouer à des jeux vidéo, et remettent à plus tard des tâches plus importantes mais moins attrayantes sur le plan émotionnel. En plus de pousser les gens à rechercher une satisfaction immédiate, une carence en dopamine peut entraîner un manque de motivation pour commencer des tâches difficiles ou pas immédiatement agréables. Cela peut expliquer pourquoi certaines personnes procrastinent lorsqu’elles ne ressentent pas d’intérêt ou de motivation pour le travail à accomplir.

Pour éliminer l’habitude de la procrastination, il faut utiliser des méthodes pour contrôler les émotions négatives causées par l’amygdale et changer la façon dont le cerveau réagit aux récompenses immédiates apportées par la dopamine. Voici quelques méthodes efficaces :

1. Gérer les émotions négatives de l’amygdale : grâce à la méditation, au yoga, aux exercices de respiration profonde, vous pouvez identifier le processus d’activité de l’amygdale, puis accepter sa présence et progressivement contrôler et réduire son impact sur le cerveau.

2. Améliorer les compétences en planification et en affectation des tâches : diviser les plans à long terme et les grandes tâches en plans à court terme et en petites tâches plus faciles à accomplir augmentera la motivation et réduira la procrastination.

3. Rétablir le mécanisme de récompense immédiate pour le cerveau : au lieu de se fier uniquement aux récompenses immédiates de la navigation sur les réseaux sociaux, du visionnage de films ou des jeux vidéo, créez de petites récompenses pour chaque étape franchie dans vos tâches ou projets.

4. Abandonner l’habitude d’attendre l’inspiration avant d’agir : l’action n’est pas seulement le résultat de la motivation, mais aussi sa cause. Alors, commencez à agir au lieu d’attendre que la motivation vienne à vous.

5. Créer un environnement sans distraction : éliminer les facteurs de distraction tels que les notifications téléphoniques, les e-mails et autres distractions est également une méthode efficace pour améliorer la concentration sur les tâches et les projets planifiés.

Ce qui précède est un partage sur l’habitude de la procrastination et 5 méthodes pour la surmonter. L’article se concentre sur l’analyse du point de vue intrinsèque de l’être humain, lié au mécanisme de fonctionnement de l’amygdale et de la dopamine. Deux acteurs principaux qui poussent le cerveau à prendre la décision de procrastiner à partir d’émotions négatives et du désir de récompenses immédiates.